Avant d’exposer mes arguments en faveur du développement des API pour les services publics, une petite définition des API s’impose. Pour cela, je vous propose la définition ci-dessous tirée d’un article publié sur Frugal Prototype.

« Une API – Application Programming Interface – est une interface permettant la connexion et l’échange d’informations avec d’autres applications au travers d’un ensemble de fonctions et de paramètres définis. En d’autres termes, les API permettent aux applications tierces d’accéder à des données et de s’appuyer sur des fonctionnalités d’une application sans nécessité de connaître sa logique interne. »

Plus simplement, cela permet aux développeurs d’applications de s’appuyer sur des fonctionnalités et des outils existants sans devoir constamment réinventer la roue. Ainsi, plutôt que de proposer une énième application mobile à télécharger ; les collectivités souhaitant promouvoir leurs services peuvent le faire en mettant à disposition une API comprenant des informations utiles sur ces services (horaires, adresses, etc.)  ou encore des fonctionnalités diverses comme la possibilité de réserver un service.

Les avantages de cette approche sont nombreux à commencer par l’opportunité de fédérer une communauté de développeurs d’applications autour de cette API qui participeront à la construction de nouveaux services ou de nouvelles fonctionnalités. Un autre aspect intéressant est la possibilité offerte à ces développeurs d’enrichir l’API par des nouvelles données et d’utiliser des API tierces pour proposer des services contextualisés (selon le lieu, le moment, le profil, etc.). Enfin, les utilisateurs bénéficieront d’un choix plus riche en terme de services et d’applications avec pour conséquence également une implication plus forte de ces derniers dans l’évaluation et la construction des services.

Si des erreurs se sont glissées dans l’article, n’hésitez pas à nous en faire part.

Merci, et à très bientôt sur le blog du Citizen Clan.

Citoyennement !